• Ça commençait à faire un bout que je n'avais pas écouté d'Evanescence. D'ailleurs, cette chanson, Jjai toujours trouvé qu'elle
    me représentait. (Elle et Imaginary, surtout) Vous la retrouverez dans la playlist à votre gauche...

    La cloche de la coure d'école sonne, encore,
    Les nuages noirs viennent jouer, encore,
    Personne ne t'a dis qu'elle ne respire plus?
    Hello, je suis ton esprit, te donnant quelqu'un à qui parler,
    Hello.

    Si je souris sans y croire
    Je sais que je vais me réveiller de ce rêve
    N'essaie pas de me réparer je ne suis pas brisée
    Hello, je suis le mensonge, vivant pour que tu puisse te cacher,
    Ne pleure pas.

    Soudainement je sais que je ne rêve pas,
    Hello, je suis encore là,
    Tout ce qu'il reste d'hier.


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  • Voilà les paroles de la chanson Les litanies de Satan du groupe Theatres des Vampires. Vous la trouverez dans la playlist à votre gauche. 

    (Ces paroles auraient été tirées de ''Revolte'' de Charles Baudelaire)

    O toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
    Dieu trahi par le sort et privé de louanges,

    O Prince de l´exil, à qui l´on a fait du tort,
    Et qui, vaincu, toujours te redresses plus fort,

    Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines,
    Guérisseur familier des angoisses humaines,

    Toi qui, même aux lépreux, aux parias maudits,
    Enseignes par l´amour le goût du Paradis.

    O toi qui de la mort, ta vieille et forte amante,
    Engendras l´Espérance, - une folle charmante!

    Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut
    Qui damne tout un peuple autour d´un échafaud,

    Toi qui sais en quels coins des terres envieuses
    Le Dieu jaloux cacha les pierres précieuses,

    Toi dont l´il clair connaît les profonds arsenaux
    Où dort enseveli le peuple des métaux,

    Toi dont la large main cache les précipices
    Au somnambule errant au bord des édifices,

    Toi qui, magiquement, assouplis les vieux os
    De l´ivrogne attardé foulé par les chevaux,

    Toi qui, pour consoler l´homme frêle qui souffre,
    Nous appris à mêler le salpêtre et le soufre,

    Toi qui poses ta marque, ô complice subtil,
    Sur le front du Crésus impitoyable et vil,

    Toi qui mets dans les yeux et dans le cur des filles
    Le culte de la plaie et l´amour des guenilles,

    Bâton des exilés, lampe des inventeurs,
    Confesseur des pendus et des conspirateurs,

    Père adoptif de ceux qu´en sa noire colère
    Du paradis terrestre a chassés Dieu le Père,

    Gloire et louange à toi, Satan, dans les hauteurs
    Du Ciel, où tu régnas, et dans les profondeurs
    De l´Enfer, où, vaincu, tu rêves en silence!
    Fais que mon âme un jour, sous l´Arbre de Science,
    Près de toi se repose, à l´heure où sur ton front
    Comme un Temple nouveau ses rameaux s´épandront!


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