• Viona Art

    Ah! Décidément, je ne peux que saluer cette artiste! Elle fait un travail si merveilleux! C'est une sorte de retours à l'époque victorienne qu'elle nous propose à travers les vêtements qu'elle conçoit et ses photos. Il y en a toute une variété, de toutes les couleurs et dont les mannequins font toutes les pauses possibles. J'aime d'ailleurs beaucoup cette prise-ci, son regard semblant dans le vague. Et super corsage en plus!

    oui! Je conseille vivement à tous les amoureux du style gothique ou victorien d'aller jeter un oeil à son site. Moi, la première fois que j'y suis allé, j'aurais voulu avoir mille paires d'yeux pour ne rien rater. 

     


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  • Je viens de m'acheter un poster exactement comme cette image... d'ailleurs, voilà le site officiel de l'auteur... qui pour l'instant n'est disponible qu'en espagnole (shit!). Mais il est dit qu'il sera prochainement ouvert en anglais et en français. Ce que je peux avoir hâte!

    Victoria Frances  

    Comme j'aime ce style! La robe victorienne, la précision des détails... tout cela me transporte dans un autre monde, pas vous? 

     


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  • Dans un travail en Orientation, il me fallait me décrire. De toutes les présentations de moi-même que j'ai faites, c'est sans doute celle-ci que je préfère:

    Je suis quelqu'un en retrait sur le monde, qui sait qui il est mais pas où il va. Qui peut deviner en un rien de temps les sentiments alentours, qui  sait se montrer ouvert aux différences, qui est, a toujours été et sera toujours attiré par plein de choses un peu bizarres, avec un jardin secret où il cultive le paradoxe en abondance. Quelqu'un qui réinventerait l'univers entier, mais devant la stupidité du monde ambiant, aime  mieux créer SON monde. Quelqu'un de bien timide mais qui s'attache facilement, sans malice tant qu'on ne l'a pas chercher, qui aime rire malgré son côté morbide très prononcé. Je suis sans être, je hais d'amour et aime de haine, je vie dans la mort et meure en cette vie. Je suis un garçon-fille avec un penchant pour la religion, mais qui est quand-même très analytique et cartésien. Je suis dans ce genre qui a toujours la tête dans les nuages et le nez dans un livre. Je suis quelqu'un de très aimant, qui voudrait sans cesse aider tout le monde, se sent tout de suite interpellé par le malheur des autres et qui s'inquiète 24h/24 pour ceux qu'il aime. Somme toute, je suis un lunatique né qui rêve sa vie en même tant qu'il fait son possible pour vivre ses rêves.

    Je m'intéresse de plus en plus à la poésie (Baudelaire et Nelligan, par exemple), j'aime... tout ce qui attrait aux vieilles religions (a.v. J.-C.), la mythologie, les choses un peu macabres, la lecture, les situation comedy américains, si ridicules qu'ils me font rire (bien que je trouve que trop regarder ce genre de choses ramollie le cerveau, phénomène dont je constate de plus en plus l'ampleur sur les adolescents de mon entourage...), les vêtements et les bijoux (c'est rare pour des garçons, mais j'adore m'en acheter tout plein), le maquillage (ET OUI!) et tiens! J'adore les parenthèses! J'adore Manson, sa musique, ses photos, j'aime... parler pour ne rien dire, la musique et les jeux-vidées (ceux de quête et d'aventure, plus particulièrement).


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  • Voilà les paroles de la chanson Les litanies de Satan du groupe Theatres des Vampires. Vous la trouverez dans la playlist à votre gauche. 

    (Ces paroles auraient été tirées de ''Revolte'' de Charles Baudelaire)

    O toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
    Dieu trahi par le sort et privé de louanges,

    O Prince de l´exil, à qui l´on a fait du tort,
    Et qui, vaincu, toujours te redresses plus fort,

    Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines,
    Guérisseur familier des angoisses humaines,

    Toi qui, même aux lépreux, aux parias maudits,
    Enseignes par l´amour le goût du Paradis.

    O toi qui de la mort, ta vieille et forte amante,
    Engendras l´Espérance, - une folle charmante!

    Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut
    Qui damne tout un peuple autour d´un échafaud,

    Toi qui sais en quels coins des terres envieuses
    Le Dieu jaloux cacha les pierres précieuses,

    Toi dont l´il clair connaît les profonds arsenaux
    Où dort enseveli le peuple des métaux,

    Toi dont la large main cache les précipices
    Au somnambule errant au bord des édifices,

    Toi qui, magiquement, assouplis les vieux os
    De l´ivrogne attardé foulé par les chevaux,

    Toi qui, pour consoler l´homme frêle qui souffre,
    Nous appris à mêler le salpêtre et le soufre,

    Toi qui poses ta marque, ô complice subtil,
    Sur le front du Crésus impitoyable et vil,

    Toi qui mets dans les yeux et dans le cur des filles
    Le culte de la plaie et l´amour des guenilles,

    Bâton des exilés, lampe des inventeurs,
    Confesseur des pendus et des conspirateurs,

    Père adoptif de ceux qu´en sa noire colère
    Du paradis terrestre a chassés Dieu le Père,

    Gloire et louange à toi, Satan, dans les hauteurs
    Du Ciel, où tu régnas, et dans les profondeurs
    De l´Enfer, où, vaincu, tu rêves en silence!
    Fais que mon âme un jour, sous l´Arbre de Science,
    Près de toi se repose, à l´heure où sur ton front
    Comme un Temple nouveau ses rameaux s´épandront!


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